Historique 1979-2020

De 1979 à 1990 : Naissance et développement de l’association

L’Arel est née de l’initiative de la commission culturelle extra-municipale et de Mr Piatti animateur municipal (fédération des œuvres laïques). Elle a eu pour mission d’assurer l’animation permanente de Revin. Il s’agissait de mettre en place une structure et des collaborateurs bénévoles autour de l’animateur.

 

En 1980, l’Arel est agréé par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et des loisirs. Elle compte 85 adhérents. En 1985, construction d’un espace culturel (salle de spectacle municipale) avec l’aide de l’Arel qui revendique une place dans son fonctionnement. Il est constitué une commission extra-municipale d’animation culturelle (CEMAC). En 1986, l’Arel compte 150 adhérents et sa volonté est de promouvoir une culture de qualité au bénéfice du plus grand nombre. Avant que l’Arel n’existe, Revin était un désert culturel.

En mars 1990, départ de l’animateur et la ville souhaite un nouveau support et opte pour la Fédération Régionale des Maisons de la Jeunesse et de la Culture. La ville met à disposition un animateur mais il n’est plus à temps complet ; cela engendre une cassure entre la ville et l’association.

Comme l’exprime Claude Mleczak, fondateur de l’Arel « Alors que Revin était un désert culturel, alors que l’emploi fichait le camp par tous les bouts, nous nous sommes battus comme des fous…..c’est encore et toujours l’Arel. Si nous n’avons pas donné dans le populaire alors je me demande qui peut le faire ! »

Il est à noter que le président de l’Arel était proviseur du collège de Revin et certains professeurs étaient des élus municipaux, ce qui a entrainé des enjeux de pouvoirs et parfois de rapports de force.

 

1990 à 2000 : professionnalisation et l’association devient employeur

Sur cette décennie, le virage important de l’Arel a été de prendre la fonction employeur avec en 1998, l’embauche de deux emplois jeunes (secteur enfant et jeunesse) et d’un troisième en 2000 sur le multimédia.

Cette période voit également la naissance du festival Contrebande qui est un festival des arts de rue transfrontalier. Ce qui permet à l’Arel d’obtenir des financements européens via Interreg. Et à contrario, la fête du pain, grand moment de fête populaire s’éteint suite à des travaux, des réglementations qui se durcissent et certainement un essoufflement des bénévoles.

 

2000 à 2010 : développement des secteurs jeunesse, famille et multimédia

En 2001, la Ville qui nous prête des locaux, nous a permis d’accéder à des espaces plus grands et plus fonctionnels. Nous avons pu accueillir le public dans de meilleures conditions. Le travail et la complémentarité bénévoles / salariés est une richesse de notre association.

 

Cependant, suite à la professionnalisation de l’association et l’évolution du contexte, un écart se creuse. Les administrateurs doivent « entrer » dans des fonctions plus managériales : RH, Comptabilité, gestion, méthodologie de projet…

 

2010/2020 : besoin de structuration face au fort développement : EVS

De nombreuses actions se sont développées à l’Arel, ce qui a contribué à la transformer en modèle plus ambitieux, ouvert plus largement avec un projet social défini et structuré avec tous les acteurs gravitant autour et pour l’Arel. 

Après un accompagnement via le Dispositif Local d’Accompagnement, nous avons réactualisé notre projet associatif et nos statuts. Cette démarche a nécessité la structuration en 5 pôles qui ont permis d’entrevoir les axes de travail.

Ce travail a été  validé par l’Assemblée Générale extraordinaire du 9/02/2017 et nous a permis d’obtenir le label EVS.